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  • Rencontre avec Rudolf Brazda, dernier Triangle rose survivant

    Grâce à l’éditeur de mon livre « Les voleurs de liberté », Florent Massot, j’aurai la chance ce lundi, avant de partir pour Lille, de rencontrer Rudolf Brazda, dernier survivant des déportés pour homosexualité. A 97 ans, Rudolf a décidé de témoigner dans un magnifique livre « Itinéraire d’un Triangle rose », livre récemment paru chez Florent Massot. C’est avec une immense émotion que je rencontrerai cet immense monsieur.

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  • « Itinéraire d’un Triangle Rose »… pour tout savoir sur le tabou de la déportation homosexuelle

    Mon éditeur [Virus de vie et Les voleurs de liberté], Florent Massot, vient de publier un livre bouleversant de Rudolf Brazda, le dernier survivant déporté pour homosexualité, « Itinéraire d’un Triangle Rose ». Ce livre, co-écrit avec Jean-Luc Schwab, est, comme le rappelle son éditeur, « un témoignage exclusif sur les 10.000 déportés homosexuels. »

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    Détenu dans le camp de Buchenwald, Rudolf Brazda semble être le dernier survivant des Triangles Roses et témoigne 65 ans après du martyr que vécurent aussi de nombreux gays durant la seconde guerre mondiale.

    Ce livre sort alors que le 15 mai, une plaque a été inaugurée en l’honneur de Pierre Seel qui osa, le 1er, témoigner de ce que vécurent les homos durant l’époque nazie. Au delà de l’histoire personnelle de Rudolf Brazda, ce livre traite sans tabou de la vie en camp, du vécu quotidien des déportés, des sévices qu’ils subissaient et cela sans négliger l’ultime tabou : la question de la sexualité dans les camps de concentration.

    Un livre à lire pour mieux comprendre et pour aider toujours et encore à la prise de conscience du mal absolu que certains hommes sont capables de commettre au service d’une idéologie perverse et meurtrière.

  • « Une révolte, pas la révolution » avec Patrick Sébastien !

    L’engagement d’un saltimbanque fait souvent sourire le microcosme parisien. Pourtant, il faut reconnaître à Patrick Sébastien une vraie sincérité dans ses engagements et notamment dans le lancement de son mouvement le Dard.

    J’ai lu son livre-manifeste « Une révolte, pas une révolution » paru chez mon ami et éditeur commun Florent Massot chez qui j’ai publié « Les voleurs de liberté ».

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    Incontestablement, même si ce manifeste peut paraître trop idéaliste pour les blasés, il démontre une nouvelle fois l’humanisme et surtout l’intérêt altruiste de Patrick Sébastien pour l’avenir de notre pays qu’il aime profondément.

    Alors qu’il est aujourd’hui l’un des animateurs parmi les plus populaires de la télé, qu’il n’a donc pas besoin de faire un coup de pub pour faire parler de lui, Patrick Sébastien n’hésite à prendre des risques pour défendre ses convictions et appeler à une révolte citoyenne pour éviter… la révolution.

    Créer un mouvement le DARD (Droit au respect et à la dignité) qui obligera les responsables politiques à avancer, à prendre en compte les demandes des Français est courageux d’autant que ce mouvement ne sera pas une écurie pour faire élire des candidats puisque les membres du DARD s’engagent à ne pas se présenter aux élections.

    Le pari de Patrick Sébastien de réveiller les politiques mais aussi les Français est salutaire et mérite d’être soutenu.

  • Dédicace des « Voleurs de liberté » au Salon du livre mardi

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    Je dédicacerai Les voleurs de liberté au salon du livre mardi 30 mars de 19 à 21 heures sur le stand de mon éditeur Florent Massot. Je serais très heureux de dialoguer avec les lecteurs de ce livre qui m’apporte beaucoup d’émotion tant le courrier que je reçois depuis septembre, date de sa sortie, est abondant et touchant. Avec mon éditeur, nous sommes agréablement surpris de voir qu’un livre sorti depuis 6 mois continue à fonctionner ainsi et à toucher un tel public. Merci à toutes et tous de vos  beaux témoignages.

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  • 5 jours de présentation des « voleurs de liberté » en photos

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    Quelques photos du lancement de mon nouveau livre « les voleurs de liberté » paru chez Florent Massot et en librairie depuis mercredi dernier : interviews pour Métro, France soir, France Bleu, Ouest France, RMC, réunions et dédicaces. Et à mercredi pour la 1ère dédicace à Paris !France Soir du 18 septembre 2009.jpgarticle journal metro 15 sept 2009.JPGlivres Fnac 023.jpgPub site d'ugc 11 sept 2009.JPG

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  • Extrait des "Voleurs de Liberté" consacré à Hubert

    Après vous avoir donné la semaine dernière des extraits évoquant la genèse de mon engagement dans le combat pour une mort douce, je vous reproduis aujourd’hui un nouveau passage de mon livre « les voleurs de liberté » consacré aujourd’hui à celui qui fut mon premier amour et qui est mort du sida en 1994.

    « Mais pourrais-je jamais oublier les derniers jours d’Hubert, celui qui fut mon premier grand amour ? Celui qui fut, comme le dit magnifiquement le poète Auden, « mon Nord, mon Sud, mon Est et mon Ouest, Ma semaine de travail et mon repos du dimanche ». Je n’oublierai jamais les souffrances qui venaient crisper son visage émacié, ce visage que je chérissais tant. Je n’oublierai jamais ses prières pour être soulagé et enfin délivré de cette torture. En 1994, j’aurais bien été incapable d’assumer un tel acte. Lâche que j’étais. Mais lâche aussi qu’était notre société.
    Aujourd’hui, je n’accepterais plus qu’on l’opère pour rien, en pleine agonie. Je ne tolérerais plus qu’il serve à des expérimentations. Je ne le laisserais plus mourir comme cela. Je me battrais pour lui offrir la paix. Tant de proches lui ont succédé dans la mort, et toujours autant de souffrances. Toujours autant de cris de douleurs. De râles insupportables.
    Alors que ces absences auraient dû me détruire, me mettre à terre, m’ôter toute foi en l’avenir, me conduire à la folie ou à la haine, elles me servent aujourd’hui de tuteur. Chacun de mes morts est une raison de me lever, de marcher, de militer, de revendiquer, de combattre pour la justice. »

  • L’étranger de Camus ou comment une vie banale peut basculer…

    Aujourd’hui, bien que je sois en plein lancement de mon nouveau livre « Les voleurs de liberté », je m’arrêterai sur le roman d’Albert Camus « L’étranger » que j’ai tout récemment relu. Après avoir découvert cet été certains auteurs contemporajs, j’ai eu envie de me replonger dans des livres devenus si classiques dans mon esprit que je ne me rappelais plus la dernière fois où je les ai abordés. Camus fait partie de ces auteurs que j’ai lus comme beaucoup d’entre vous, il y a bien longtemps. Trop longtemps ! En relisant le premier roman du Prix Nobel de la littérature 1957, j’ai eu l’impression de découvrir l’auteur de « La peste ».

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    Ce livre de 183 pages se lit vite, s’avale, oserai-je dire. Une écriture fluide, sans fioritures. Une écriture efficace. Ce roman d’un homme banal – tiens cela me fait beaucoup pensé à Houellebecq ! – qui devient un criminel est l’histoire qui pourrait arriver à beaucoup d’entre nous. Sans l’avoir voulu, on peut devenir un héros ou un criminel. Ce roman, c’est la banalité de vies qui deviennent « exceptionnelles. » Et ce n’est pas dela téléréalité …  A relire !

  • Vidéo d’Aziz sur les voleurs de liberté

    Un sympathisant de mes combats, Aziz, a eu la gentillesse de faire cette petite vidéo sur Youtube à l’occasion de la sortie des voleurs de liberté. Qu’il en soit chaleureusement remercié...

  • Raisons d’un combat pour une fin de vie digne

    Après avoir évoqué hier le lancement de mon nouveau livre « Les Voleurs de liberté » cher Florent Massot, voici en exclusivité pour vous chers lecteurs de ce blog quelques extraits qui expliquent la genèse de mon engagement en faveur de la mort douce.

     

    L’auteur, la maladie et la mort

     

    « Je suis un survivant. 

    Je vis avec le sida depuis plus de 20 ans – 24 ans exactement. Au fil des ans, ce virus, c’est un peu devenu mon locataire indésirable, locataire que je ne pourrai pas mettre dehors à la fin de la trêve hivernale. C’est aussi, paradoxalement, et parce qu’à défaut de le vaincre, j’ai réussi à le dompter, un moteur, une source d’énergie, le fil conducteur – tristement conducteur – de mon action.

    Quand j’ai appris ma séropositivité en septembre 1987, le monde s’effondrait. J’ai cru que je ne connaîtrais jamais mes 30 ans. L’avenir était un mot à bannir. J’avais alors l’étrange et désagréable sentiment que tout le monde me regardait comme un moribond. Un être presque parti.

    La mort, avec cette épée de Damoclès pointée sur moi, j’ai forcément dû y penser très tôt. Trop tôt… À un âge où l’on ne pense habituellement et, avec une légère et saine insouciance, qu’à la vie et à l’amour… Mais l’amour avait eu, à cette époque de ma vie, le goût d’un poison. Le goût de la mort. C’est l’amour qui avait contaminé mon sang, et c’est cet acte passionné, forcément sublime et, parfois, générateur de vie, qui me condamnait. Qui me condamnait physiquement, mais qui allait aussi me handicaper – je l’apprendrai vite à mes dépens – socialement et politiquement ! » Pages 11 et 12

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    « Séropositif depuis presque 24 ans et ayant même flirté avec le cancer en 2008, j’attends fermement, comme beaucoup de Français, cette loi qui me permettra de définir, comme l’homme responsable que la société a souhaité que je devienne, les conditions de ma propre fin de vie. Libre j’ai été, libre je veux demeurer, jusqu’au dernier jour de ma vie qui, je vous l’affirme, sera MON dernier jour, le mien, celui que personne ne me volera, celui dont je déciderai seul. » Page 178

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  • Mon interview au 12/13 de France 3 Bourgogne

  • Présentation presse des Voleurs de Liberté

    Voilà le feuillet qui est adressé aux journalistes à l’occasion de la sortie des Voleurs de Liberté (sortie officielle dans quelques jours, le 15 septembre). Comme d’habitude, vous savez ainsi... tout. Ou presque !

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    « Vincent, Hervé, Maïa, Chantal, Rémy, Eluana, ces prénoms résonnent toujours dans les cœurs des Français. Ils nous ont tous émus par leur sincérité et par la justesse de leurs cris et de leurs demandes d’être délivrés d’une vie devenue absolument insupportable. D’une vie qui s’apparentait à une survie. D’une vie, qui n’en était plus une, selon eux. Et n’étaient-ils pas les mieux placés - et les seuls - pour juger de l’utilité ou nom de continuer à vivre ? Et vous, comment voyez-vous votre fin de vie ?

    Expirer, seul dans une chambre d’hôpital, à 5 heures du matin, entouré du bruit métallique des machines d’assistance, avec comme seul horizon le mur beige que vous fixez depuis plusieurs jours déjà ? Ou bien rendre au grand mystère de l’espèce humaine cette vie que vous avez essayé de rendre belle et digne, de rendre utile et attentive aux autres, dans le décor que vous avez choisi vous-même, chez vous ou ailleurs, emportant dans vos yeux l’image à jamais ineffaçable de ceux que vous aimez et qui vous aiment en retour, emportant dans la chaleur de la main la trace gravée d’une autre main, emportant au creux de votre épaule la douceur d’une chevelure aimée et le mouvement de lèvres qui vous murmurent « Au revoir mon amour », le cœur partagé entre l’arrêt définitif et l’emballement passionnel devant tant de beauté ?

    Il y a quelques mois, alors que je profitais du soleil mexicain sur la belle plage de Puerto Vallarta, j’ai écris sur un petit carnet noir la limite au-delà de laquelle je ne souhaite pas aller. J’ai écris les outrages de la maladie que je ne tolérerais pas. J’en ai déjà tellement subi au point d’accepter les déformations de mon corps et de mon visage que le sida et ses traitements m’ont infligés jour après jour depuis plus de 20 ans. Au point de détester me regarder dans la glace. Tout est précisément listé dans ce petit carnet noir qui ne me quitte plus. Je lis et relis chaque jour ces lignes pour m’assurer que la maladie ne m’a pas amené encore à ces limites que je juge intolérables.

    Je me battrai sans relâche pour une loi républicaine, pour une loi qui assure enfin à chacun d’entre nous, en fin de vie, la liberté, l’égalité, la fraternité. Les voleurs de liberté ne gagneront pas. Ils ne vous voleront pas votre dernière liberté ! »

     

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    Nombre de pages : 250 Mise en vente : 15 septembre 2009

    Format:  15,4 x 24 cm - Prix: 18,50 euros

    Codification ISBN: 978291654 6384  Codification hachette : 2600484

  • « Les voleurs de Liberté » dédiés à Florence Cassez

    Dans les jours qui viennent, je vais régulièrement vous donner en priorité des infos sur mon prochain livre « Les voleurs de liberté » qui sortira le 15 septembre chez Florent Massot.flo_cafe.jpg
    La 1ère info que je souhaite vous livrer dépasse ce livre : il s’agit du combat que je mène, comme tant d’autres, pour que Florence Cassez soit enfin libérée et que la vérité éclate enfin au Mexique sur son innocence.
    Mon nouveau livre sera donc dédié à Florence Cassez et c’est bien le moins que je pouvais faire pour cette jeune française innocente incarcérée à Mexico et qui ne peut même pas bénéficier des conventions internationales dont pourtant tant de personnes condamnées comme elle bénéficient !

  • Mon nouveau livre : les voleurs de Liberté !

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    Je n’avais plus sorti de livre depuis février 2006 avec « La Nuit des petits couteaux – Qui gagnera la bataille de Paris ? » Le Figaro Magazine l’a annoncé le 23 mai dernier m’empêchant de vous en donner la primeur : je sortirai donc un nouveau livre chez mon ami Florent Massot – mon éditeur pour Virus de vie et celui de Patrick Sébastien – cet automne. Je n’aime jamais parlé d’un livre dont je n’ai pas encore achevé l’écriture, mais comme c’est un secret de polichinelle autant en parler moi-même !

    A l’énoncé du titre, vous pouvez imaginer le sujet : la fin de vie et l’euthanasie. Mais soyez-en sûrs, ce livre ne baignera pas dans la tristesse car s’il évoquera bien le parcours qui m’a amené à ce combat pour une fin de vie digne au sein de l'ADMD, ce sera aussi un pamphlet contre celles et ceux qui volent aujourd’hui leurs dernières libertés aux Français. Rendez-vous à l’automne et en attendant voici la couverture en exclusivité ! Lire aussi France Soir (ici).

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  • Patrick Sébastien favorable à l’euthanasie

    Patrick Sébastien a toujours été un homme iconoclaste et singulier dans le milieu des medias. Alors qu’il est à la tête de l’émission de télévision la plus populaire du service public, il n’hésite pas, une nouvelle fois, à dire des choses qui dérangent.Patrick Sébastien.jpg
    Dans un magnifique livre, « Tu m’appelles en arrivant », publié chez Florent Massot - qui fut aussi mon éditeur pour Virus de vie - Patrick Sébastien raconte, au jour le jour, le récit d’une mort programmée, celle de sa maman tant aimée. Un livre bouleversant qui caracole déjà en tête des ventes d’essais.
    A l’occasion de la promotion de son livre, Patrick Sébastien n’hésite pas à s’engager en faveur de l’euthanasie. Une conviction qu’il essaie de faire partager au public, ce qui est courageux quand on sait qu’une émission populaire comme la sienne réunit forcément des gens qui sont loin de partager son opinion. Mais Patrick Sébastien est comme cela : entier. Préférant défendre une conviction forte même au risque de s’attirer quelques ennuis dans le milieu feutré de la télévision.
    Président de l’ADMD, je ne peux que lui être reconnaissant de tenir ces paroles aussi fortes et engagées qui démontrent à quel point notre combat est juste. J’ai, au cours d’une longue conversation pu le remercier. On a pu se dire notre sympathie réciproque et nous aurons prochainement l’occasion de nous dire tout cela de vive voix. Merci Patrick pour ton courage et à bientôt !
    Ecoutez Patrick Sébastien qui évoque son livre, notre conversation et l'ADMD sur Europe 1 en cliquant ici.